L'Agence du Voyage sur Mesure
Des animaux et des Hommes
Mais aussi des paysages, ceux du Serengeti, la plaine à l'infini en langue Masaï, qu'on admire sans se lasser. Notre voyage a duré 12 jours, 10 complets sur place et actifs, qui nous ont vus de la Réserve d'Arusha à l'Est -en pirogue s.v.p.- aux Lacs Manyara et Eyasi,puis dans le Serengeti et le Cratère du N'Gorongoro à l'Ouest.
Ce voyage découverte nous a permis de tordre le cou à quelques fables : les lions dans les arbres ne sont pas l'exclusivité du Parc de Manyara,on en a vu 4 dans le même arbre dans le Serengeti; il n'y a pas de violence gratuite chez les félins seule la sauvegarde de l'espèce régit la chasse et les singes sont bien nos cousins. Enfin il faut savoir qu'on est au plus près des animaux, quelques mètres nous séparent.
Les tribus ? des familles en fait.
Au bord du Lac Eyasi, avec un deuxième guide, le premier parlait français, anglais et swahili mais pas les dialectes, on a été reçus par une famille Datoga,:11 enfants dont 5 ou 6 présents, 3 femmes, 1 homme, tous vivent dans une hutte de quelques 5 m², où le grain de maïs est moulu sur une pierre parfaitement semblable à celle des indiens d'Amérique, mais oui !! Où le lit fait de branchages, comme la hutte, a pour matelas une peau de vache. Deux des enfants, 15 16 ans,
fondent le cuivre, pour en faire bracelets et flèches. Leur "forge " est basique, activée au pied par un soufflet en peau de chèvre.
Toujours au bord de ce lac, le lendemain, on a fait la plus extraordinaire rencontre, pas même imaginable, ni imaginée : les Hadzabé, peuple de chasseurs cueilleurs, qui se fournissent en flèches auprès de leurs voisins les Datoga.
A 6 heures du matin, nous étions auprès de ces hommes, rassemblés autour d'un feu de branches dont un tison fut apporté au foyer des femmes et enfants en contrebas, et nous voilà partis à la chasse, nous d'images eux de tout ce qu'ils pourraient bien rapporter, oiseaux, phacochères, babouins, dont le gigot est -nous ont-ils fait comprendre - délicieux !
Expérience mémorable pour laquelle pas un dollar ne fut réclamé, pas une pacotille tentée d'être vendue. Au retour de la chasse tout en fumant leur cigarette de marijuana,- hélas …, - ils ont fait griller pour les 2 enfants venus les rejoindre la viande des oiseaux abattus.
Les hommes pour chasser sont vêtus de peaux de babouins (et de vieux bermudas…) les femmes toujours enveloppées de longues robes colorées, les enfants à peu près nus.
Renseignements pris il reste moins de 3000 individus dans ce groupe. Ces tribus familiales nomades vivent en grottes seulement à la saison des pluies, le reste de l'année ils se déplacent dans la plaine.
Bien sur notre programme annonçait," visite d'un village Hadzabé " mais nous n'avions pas réalisé que cette petite ligne recouvrait une telle rareté : des chasseurs cueilleurs !!,
Enfin, dans la série tribus, on a sacrifié à la tradition et rendu visite aux Masaï qui vivent au long des routes. Accueillis par les hommes adultes, puis démonstrations de danses à la pluie, achats… et à pied jusqu'à l'école où les enfants nous ont chanté une petite chanson, puis montré qu'ils savaient compter en anglais. On n'a pas regretté les 50 $ réclamés par véhicule .La visite des habitations en branchages recouverts de bouse sèche, œuvre des femmes, fut même complétée par un cours de maçonnerie…
J'en profite ici pour remercier nos 2 guides tanzaniens, notamment Emmanuel de " Ranger Safari " qui nous a suivi du début à la fin du séjour, équilibrant les découvertes au fil des journées. A Meltour, je veux aussi remercier toute l'équipe. Efficace, sans baratin inutile, qui ont toujours été prêts à répondre à mes nombreuses questions par courriel ou au téléphone et ceci très rapidement. De plus vers le milieu de notre séjour ils m'ont téléphoné pour savoir si tout allait bien.
On était partis voir des animaux, on les a tous bien vus, et les 3 tribus furent la cerise sur le gâteau, comme j'ai essayé de l'expliquer. Les guides connaissent très bien leur milieu, communiquent entre eux par radio téléphone pour mieux nous amener vers ces animaux. Il faut quelquefois du temps, certains comme les rhinocéros sont rares et difficiles à voir parce que souvent immobiles ou comme les guépards dont la fourrure se perd dans la savane mais la recherche a toujours été fructueuse !
Je souhaite bonne chance et un aussi beau voyage à ceux qui suivront ce chemin.
Monique & Jean -Yves P.